État des lieux
Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 :
Avec la mobilisation de tous, c’est possible !
Rappelons d’abord que, contrairement à l’alcool où il existe un seuil légal de 0,5g/l, la consommation des autres drogues est toujours illégale (sauf pour le cannabis thérapeutique).
Le risque d’être responsable d’un accident mortel est multiplié en moyenne par 1,7 pour les conducteurs sous cannabis et par 2,1 pour ceux sous opiacés.
La même étude[1] SAM (Stupéfiants et Accidents Mortels) que celle qui a été menée sur l’alcool conduit aux résultats du tableau ci-dessus, qui tient compte des quantités de drogues connues par prélèvement sanguin pour le cannabis et les opiacés.
Nous avons rappelé le facteur multiplicatif de risque pour les conducteurs alcoolisés pour constater que les facteurs de risque sont beaucoup plus élevés pour l’alcool que pour le cannabis ou les opiacés – 18 en moyenne pour l’alcool contre 1,7 et 2,1 pour les deux autres drogues.
De plus, pour le cannabis, le risque n’augmente pas régulièrement avec la quantité de drogue, mais est plus faible au-dessus de 5ng/l qu’en dessous, ce qui n’est pas expliqué.
Nous n’avons pas trouvé d’étude aussi développée pour les autres drogues, amphétamine et cocaïne, mais seulement des indications disant que les facteurs de risques sont plus élevés que pour le cannabis et les opiacés, de l’ordre d’un facteur 2
Le cannabis est le produit stupéfiant illicite le plus souvent détecté chez les personnes impliquées dans les accidents mortels et positives aux stupéfiants. On estime, en 2022, que 4 % d’accidents mortels seraient évités si aucun conducteur n’était positif au cannabis.
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