Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 : avec la mobilisation de tous, c’est possible !
État des lieux
Nous reprenons ici les termes d’une enquête IPSOS, menée début 2025, pour le compte de la Fondation Vinci, sur le rapport des séniors à la conduite.
Le tableau ci-dessous résume les résultats de cette enquête et nous en commentons les principaux enseignements.
93% des séniors conduisent au quotidien
Il est évident que les séniors qui vivent en zones rurales, éloignées des centres de vie – commerces, médecins, pharmaciens, etc. – ont besoin d’utiliser leur voiture :
Il est clair que ce caractère indispensable est moins prégnant pour les habitants des grands centres urbains où, en général, les transports en commun sont développés.
Ce pourcentage de 93 % de séniors conducteurs n’est qu’une moyenne.
Par ailleurs, on retrouve la différence classique entre les hommes et les femmes : les séniors conduisent à 98%, et les séniores à 89%.
La pratique de la conduite diminue
58% des séniors disent moins conduire qu’avant :
Les raisons invoquées sont à :
La pratique de la conduite évolue vers plus de responsabilités
Une majorité de séniors se montre de plus en plus prudente, l’âge augmentant.
Les séniors sont d’accord pour entretenir leur capacité de conduite
Différentes mesures sont prisées par les séniors pour maintenir leur capacité à la conduite.
Comment aborder l’arrêt de la conduite
– 78 % des séniors parlent de leur comportement au volant, mais 46% ne le font que rarement.
– Entre la famille et leur médecin, les séniors choisissent majoritairement la famille ; plus souvent, au fur et à mesure qu’ils avancent en âge.
– Les séniors sont très partagés sur un contrôle médical pouvant leur interdire de conduire :
Conclusion aseptisée : sensibiliser les conducteurs, tout au long de la vie, aux effets de l’âge, à l’autoévaluation et à la responsabilisation devrait permettre d’adapter sa conduite et de l’arrêter au bon moment, en toute connaissance de cause. De plus, les familles ont à jouer un rôle essentiel d’accompagnement. Elles devraient donc trouver, auprès de structures d’accueil existantes ou à créer, des conseils servant tant à la médiation qu’à la mise en place de solutions alternatives à la voiture.
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